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La santé auditive fait référence au fonctionnement optimal des différentes structures de l’oreille (oreille externe, moyenne, interne) et du système auditif central, permettant à une personne d’entendre, de comprendre et de bien interpréter les sons. Le sens de l’ouïe est au cœur de de la communication humaine, de la naissance au dernier souffle. Avoir une bonne santé auditive signifie de prendre soin de ses oreilles tout au long de sa vie afin de s’assurer de pouvoir profiter de tous les instants sonores pleinement et pour longtemps. Toute atteinte à la santé auditive peut entraîner des conséquences négatives et affecter les activités de la vie quotidienne si elle n’est pas considérée ou traitée en temps opportun (OMS, 2021).
La santé auditive est précieuse et fragile. Elle peut être altérée par différentes causes, notamment par :
Cela peut mener à différents troubles auditifs, dont la perte d’audition.
« 60 % des personnes au Canada de 19 à 79 ans ont un problème de santé auditive et près de 55 % d’entre elles l’ignorent ! »
Les conséquences d’une mauvaise santé auditive sont nombreuses et peuvent, notamment, provoquer de l’isolement et nuire à la santé mentale et cognitive.
La santé cognitive fait référence aux fonctions mentales comme la mémoire, le jugement, l’attention et les capacités à apprendre ou à résoudre des problèmes. Ces fonctions mentales permettent à une personne d’être autonome, indépendante et de préserver son intégrité.
Avec le vieillissement, certains changements cognitifs normaux surviennent. Il pourrait s’agir du déclin graduel de :
Parfois, le déclin cognitif dépasse le vieillissement normal. Un trouble neurocognitif à un stade léger, plus avancé, ou un trouble neurocognitif majeur (communément appelé « démence ») peut se manifester. Ce trouble, à ces différents stades, diminue la capacité d’une personne à s’occuper d’elle-même de manière autonome.
Chaque personne présente un risque d’être confrontée à un trouble neurocognitif. Il existe deux types de facteurs de risque.
« 7 % des troubles neurocognitifs seraient liés à la perte d’audition. »
Les mécanismes exacts qui expliquent la relation entre la perte d’audition et le déclin cognitif ne sont pas encore tous connus. Trois grandes hypothèses sont mises de l’avant.
La perte auditive provoquerait un effet direct sur le cerveau
Le manque de stimulation auditive dû à la perte d’audition entrainerait des changements dans le fonctionnement du cerveau et sur sa structure. Ceci contribuerait à une accélération du déclin cognitif et à un risque accru de troubles neurocognitifs.
Elle entrainerait une augmentation de la charge mentale
En présence d’une perte auditive, certains mots ou parties de phrases dans une conversation sont mal entendus. La mémoire de travail est alors davantage sollicitée pour combler les parties manquantes du message verbal. Une surcharge cognitive peut ainsi survenir, causant une accélération du déclin cognitif.
Elle serait à l’origine d’une diminution des contacts sociaux
La perte d’audition peut entrainer la réduction et même le retrait graduel des activités sociales. Cela engendre la diminution des interactions sociales et l’augmentation du sentiment de solitude. L’isolement social fait partie des 12 facteurs de risque modifiables aux troubles neurocognitifs.
Il est possible de contribuer à sa bonne santé cognitive, notamment en stimulant son cerveau, en gérant son stress, en mangeant sainement et en étant physiquement et socialement actif. Avoir une bonne santé auditive favorise la participation active à différentes activités sociales et physiques, permettant ainsi de :
Bien entendre contribue également au confort, à la réduction du stress et à la sécurité en :
La perte auditive peut survenir à tout âge. Elle est souvent lente et indolore, mais la plupart du temps, permanente et irréversible. Il n’est pas possible de contrer les effets du vieillissement sur l’audition, mais d’autres causes de surdité peuvent heureusement être évitées !
L’exposition à des niveaux sonores trop élevés (bruit, musique) fait partie des causes de surdité qui sont évitables.
La moitié des jeunes de 12 à 35 ans sont à risque de développer une perte d’audition en raison de leurs mauvaises habitudes d’écoute.
« Une personne inquiète de sa santé auditive attend en moyenne de 7 à 10 ans avant de consulter. »
Un trouble auditif entraine des conséquences négatives importantes sur la communication, la qualité de vie et les relations sociales. Mieux vaut agir rapidement pour favoriser le maintien d’une bonne santé auditive !
Si vous pensez moins bien entendre ou avez des doutes sur l’audition d’une ou un proche, peu importe l’âge, consultez une ou un audiologiste pour obtenir une évaluation de l’audition.
Si un trouble auditif est détecté, l’audiologiste pourra déterminer un plan de traitement et juger si la correction de la perte d’audition est souhaitable, selon chaque situation.
Pour en apprendre davantage sur la santé cognitive et découvrir d’autres stratégies pour son maintien, consultez les ressources suivantes.
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