Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
Plusieurs familles disent avoir reçu des messages contradictoires en matière d’allaitement du personnel professionnel de la santé et expriment vouloir plus de soutien de leur part.
L’élargissement de l’activité diagnostique en santé mentale et relations humaines à des professionnelles et professionnels possédant déjà toutes les compétences nécessaires est une excellente nouvelle pour la population québécoise qui verra l’accès aux soins et services amélioré. Cet important changement est un pas dans la bonne direction pour améliorer l’efficacité du système de santé québécois.
Depuis quelque temps, l’audition prend de plus en plus de place dans l’actualité. Chocs acoustiques au parlement canadien, des mouvements citoyens pour contrer les impacts négatifs du bruit causés par la construction, les concerts, la circulation automobile, les corridors aériens ou encore les passages répétés des trains.
Un article paru récemment dans Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec présentait les craintes de plusieurs actrices et acteurs du secteur de l’audioprothèse face à une pénurie de main-d’œuvre dans la vente de prothèses auditives, alors que la demande pour ces appareils ne cesse d’augmenter et que les inscriptions aux programmes collégiaux diminuent.
En 2017, dans un but d’améliorer l’accessibilité aux services, l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) publiait un avis sur l’organisation du continuum et de la dispensation des services aux enfants de 2 à 9 ans présentant un trouble développemental du langage qui reconnaissait, notamment, que les orthophonistes puissent recevoir l’appui d’assistantes et d’assistants dans leurs interventions.
Le 19 septembre, l’Observatoire des tout-petits déposait son rapport « Tout-petits ayant besoin de soutien particulier. Comment favoriser leur plein potentiel ? ». Ce document met en lumière les obstacles de nombreux petits Québécois de 0 à 5 ans et leur famille pour accéder aux services psychosociaux et de santé mentale ainsi qu’au soutien dont ils ont besoin.
Au Québec, 864 000 personnes présentent une déficience auditive permanente, soit 10 % de la population. C’est l’une des déficiences physiques les plus répandues. Environ 32 % des personnes âgées de 65 ans ou plus ont une déficience auditive suffisamment importante pour nuire à leurs activités quotidiennes.
L’OOAQ est très heureux de participer à cette importante consultation en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental Vieillir et vivre ensemble 2024-2029. Les personnes aînées, dont la population est grandissante et les besoins parfois précis, sont au cœur des préoccupations des orthophonistes et des audiologistes.
Au Québec, environ 864 000 personnes présentent une déficience auditive permanente pouvant induire des incapacités auditives, soit 10 % de la population (OMS, 2021b), ce qui en fait l’une des déficiences physiques les plus répandues.
La rentrée scolaire est bien installée et parallèlement le Québec est en pleine campagne électorale, campagne qui n’a pas permis de faire ressortir suffisamment les besoins pressants pour les élèves d’obtenir des services de soutien.
L’Ordre a déjà identifié et proposé des solutions concrètes afin d’améliorer l’accessibilité aux services et le fonctionnement des programmes-services existants. Certaines de ces solutions se traduisent en propositions formelles, adressées aux principales formations politiques.
Voici ces quatre propositions.
Plusieurs raisons justifient la mise en place d'un programme de services audiologiques couverts par le régime de l'assurance maladie (RAMQ). Tout d'abord, les impacts d'une déficience auditive qui n'est pas prise en charge sont nombreux.
L’OOAQ et l’AQEPA déplorent le fait que seulement la moitié des bébés au Québec ont accès au Programme québécois de dépistage de la surdité chez les nouveau-nés (PQDSN), un an jour pour jour après l’adoption d’une motion unanime par l’Assemblée nationale enjoignant le gouvernement à parachever son déploiement d’ici la fin de 2021.
Certains articles du projet de loi no 96 sont à risque de poser préjudice au public, notamment puisqu’ils viennent limiter l’accès à des services optimaux en orthophonie pour des personnes dont le français n’est pas la langue maternelle, tout en complexifiant l’exercice même de la profession d’orthophoniste et en posant un défi supplémentaire aux candidates et candidats à la profession dont le français n’est pas la langue maternelle.
Les personnes engagées dans le processus de l’Aide médicale à mourir (AMM) ou en fin de vie garderont le besoin de communiquer jusqu’à leur dernier souffle. Il faut les soutenir dans leur capacité à s’exprimer afin de tendre vers « le juste équilibre entre leur droit à l’autodétermination, la compassion et la prudence. »
L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec reconnaît qu’il existe du racisme systémique qui sévit, au Québec, dans les milieux où œuvrent les orthophonistes et les audiologistes et que son impact ne devrait jamais être ignoré. De plus, nous nous opposons vivement à toute forme de discrimination, et ce, peu importe son origine.
L’OOAQ propose le plan PERR (prévention, évaluation, réadaptation, responsabilisation). Contrairement à ce qui est actuellement présenté dans le projet de loi 59, ce plan se veut une proposition claire et concrète qui permettrait de diminuer les coûts du programme de surdité professionnelle de la CNESST, et ce, sans brimer les travailleuses et travailleurs ni leur porter préjudice.
L’Ordre est convaincu que pour comprendre comment s’articule la maltraitance dans la vie des aînés, il est impératif de mettre l’emphase sur les relations humaines et surtout, sur le rôle clé joué par la communication à cet égard.
L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) est heureux de participer aux consultations publiques au sujet de l’impact de la pandémie sur la santé mentale des Québécois. L’ensemble de la population québécoise est actuellement touché par les effets négatifs de la pandémie, notamment sur les relations sociales, les apprentissages, le soutien entre pairs, le développement du langage et des habiletés sociolinguistiques.
L’OOAQ a pris connaissance du projet de loi no 59 (le Projet ci-après) concernant la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail et l’a analysé et est d’avis que certains articles doivent être revus rapidement, car ils ne sont pas en accord avec les récentes études et les données probantes, et portent atteinte à la protection du public.
L’OOAQ salue l’écoute et la proactivité du gouvernement et du ministère de l’Éducation à la lumière des nouvelles mesures annoncées en vue de la rentrée scolaire. L’OOAQ se réjouit, notamment, de l’allégement réglementaire entourant la validation des codes de difficultés.
L’OOAQ salue les nouvelles mesures entourant le port du masque annoncées par le ministère de l’Éducation en vue de la rentrée scolaire, mais tient à rappeler que le couvre-visage est un obstacle à la communication et aux apprentissages. En ce sens, l’OOAQ recommande fortement l’utilisation du masque à fenêtre translucide pour tout le personnel du réseau de l’éducation.
Alors qu’un retour en classe graduel est prévu pour les prochaines semaines, l’OOAQ a présenté, au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, ses recommandations visant la mise en place de conditions favorables à la réussite scolaire de tous les élèves, plus particulièrement ceux ayant des difficultés de langage, de communication ou d’apprentissage.
À la suite de la diffusion du reportage de l’émission La Facture sur les prix élevés des prothèses auditives au Québec, l’OOAQ exprime sa préoccupation face à cette situation qui a des incidences sur la protection du public, mais surtout sur l’accès aux soins et services en santé auditive.
Dans une initiative inédite, huit ordres professionnels du domaine de la santé mentale et des services sociaux ont effectué une vaste démarche de consultation auprès de leurs membres œuvrant dans ce domaine. Les ordres professionnels, dans une perspective de protection du public, ont constaté des résultats préoccupants et considèrent que des correctifs et des améliorations doivent être apportés pour assurer des services professionnels de qualité et éviter des préjudices à la population.
Au Québec, environ 845 000 personnes présentent une déficience auditive irréversible pouvant induire des incapacités auditives, soit 10,67 % de la population, ce qui en fait l’une des déficiences physiques les plus répandues dans la population. Dès l’âge de 65 ans, environ 33 % des aînés ont une déficience auditive suffisamment importante pour nuire à leurs activités quotidiennes.
L’OOAQ est en accord avec les constats du Protecteur du citoyen présentés dans son rapport annuel d’activités 2018-2019, faisant état d’un bris dans les services spécialisés offerts par les établissements de santé et de services sociaux aux enfants de 4 ou 5 ans qui présentent un trouble du langage.
Les dix ordres professionnels du domaine de la santé mentale et des relations humaines saluent l’annonce du programme gouvernemental « Agir tôt », qui vise à dépister précocement les enfants vivant des retards de développement et à leur offrir les services requis.
L’Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ) accueille favorablement nombre des actions en éducation annoncées par le gouvernement du Québec lors du discours inaugural du premier ministre François Legault.
L’OOAQ accueille favorablement les recommandations issues de l’étude systémique qui porte sur l’organisation des services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). L’Ordre partage les inquiétudes de la CDPDJ concernant les effets préjudiciables envers certains élèves qu’entraîne l’approche catégorielle utilisée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
À la suite du dévoilement fait plus tôt aujourd’hui par le gouvernement du Québec de sa Stratégie relative aux services éducatifs offerts aux enfants de 0 à 8 ans Tout pour nos enfants, l’OOAQ accueille favorablement les mesures annoncées entourant les cinq objectifs visés par cette stratégie.
L’OOAQ rappelle qu’au Québec, ce sont des centaines de milliers de personnes qui doivent vivre quotidiennement avec des troubles de la communication ou de l’audition qui entraînent des difficultés à entendre, à comprendre, à s’exprimer, à lire et à écrire.
L’audition et la communication sont le moteur des interactions sociales et c’est par ces interactions sociales que la personne aînée s’engage dans des rôles sociaux valorisants et stimulants. Or, communiquer est un acte si intimement inscrit dans notre nature humaine et notre expérience quotidienne qu’il est tenu pour acquis et passe inaperçu, tout comme respirer. Mais communiquer est un acte hautement complexe.
Communiquer est un acte si intimement inscrit dans notre nature humaine et notre expérience quotidienne qu’il est tenu pour acquis et passe inaperçu, tout comme respirer. Toutefois, le fait de vivre avec un trouble de la communication transforme l’expérience d’une personne et entrave profondément sa relation avec le monde et les autres.
Lorsqu’on parle d’égalité des chances chez les tout-petits, on constate inéluctablement que la communication et l’audition ouvrent grandes les portes sur un vaste monde de possibilités et d’apprentissage qui forgent l’adulte en devenir. La communication et l’audition permettent à l’enfant d’entrer en relation, de socialiser, de s’informer, de revendiquer, d’être en sécurité et
d’apprendre au quotidien.
L’OOAQ est interpellé par cet enjeu social, car, tout comme le gouvernement, il a à cœur l’atteinte du plein potentiel des élèves québécois. En investissant dans les initiatives d’apprentissage, nous augmentons les chances de réussite et favorisons le succès des individus dans la société.
Le système professionnel québécois doit s’adapter à un contexte en constante évolution. Dans une perspective réaliste face aux enjeux sociétaux actuels et à venir, l’OOAQ adhère à ce mouvement. Il agit de façon proactive et novatrice pour soutenir ses membres.
L’OOAQ ne saurait trop insister sur la nécessité de s’assurer que les orthophonistes œuvrant auprès de la personne dysphagique s’inscrivent tant dans le plein déploiement de leurs compétences que dans un mode de collaboration interprofessionnelle, et cela dans le but d’offrir des services efficients et de la plus haute qualité possible.