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Élargir le partage des actes, les activités diagnostiques et le pouvoir de prescription en utilisant pleinement les champs d’exercices des orthophonistes et audiologistes.
Au Québec, la porte d’entrée principale pour l’obtention d’un soin, d’un service médical ou d'une prescription demeure celle des médecins de famille qui référeront, au besoin, à d’autres professionnelles et professionnels. Outre le temps d’attente qui peut être long entre le référencement et l’obtention d’un rendez-vous, l’accessibilité pose aussi un problème. Dans de nombreux cas, le fait de pouvoir accéder directement à une autre ressource professionnelle permettrait de régler rapidement une problématique de santé, augmenter la fluidité des corridors de services et éviter les allers-retours.
Par exemple, les audiologistes qui ont la formation et les compétences professionnelles requises seraient en mesure de diagnostiquer une otite et de prescrire un antibiotique. Or, elles et ils ne peuvent le faire puisque ce sont des actes réservés. Les orthophonistes pourraient prescrire la vidéofluoroscopie et la naso-endoscopie dans les cas de dysphagie et de troubles de la voix.
En plus de reconnaître la pleine compétence des professionnelles et des professionnels dans leurs champs de pratique, cette proposition permettrait d’offrir des solutions alternatives pour accéder aux soins et aux services à l’ensemble de la population, réduire le temps d’attente tout en simplifiant grandement le processus de prise en charge et le traitement des problèmes de santé courants.