Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
En 2017, dans un but d’améliorer l’accessibilité aux services, l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) publiait un avis sur l’organisation du continuum et de la dispensation des services aux enfants de 2 à 9 ans présentant un trouble développemental du langage qui reconnaissait, notamment, que les orthophonistes puissent recevoir l’appui d’assistantes et d’assistants dans leurs interventions. Dans la foulée de cette publication, l’OOAQ présentait, en 2020, des lignes directrices sur l’encadrement des éducateurs et autres intervenants en langage lors de leur participation aux services d’intervention auprès des enfants ayant des besoins ou étant à risque sur le plan du langage ou de la communication. Conscient que les milieux, autant publics que privés, déploient une gamme de services pour répondre aux besoins de cette clientèle, l’OOAQ, dans sa mission de protection du public, souhaitait structurer davantage cette collaboration et répondre à la recommandation de l’INESSS qui préconise que les interventions accomplies par une intervenante non-professionnelle ou un intervenant non-professionnel exerçant un rôle d’assistance soient sous la supervision d’une professionnelle autorisée ou un professionnel autorisé selon le champ d’exercices.
Toutefois, bien que la présence de ces nouvelles ressources ait un impact positif sur la prestation de services en orthophonie auprès de la clientèle pédiatrique, le portrait actuel des besoins en développement du langage force l’Ordre à réfléchir à d’autres solutions pour améliorer l’accessibilité aux services.
« Le nombre d’enfants en attente ne cesse d’augmenter et les délais sont très longs. Une situation dénoncée tant par les parents que par les intervenantes et intervenants. »
L’Ordre est consulté et amené à se positionner dans divers dossiers dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation. Ces contenus sont rassemblés au même endroit.