Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) a pris connaissance du projet de loi no 96 concernant la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français et l’a analysé. Avant toute chose, l’Ordre est d’avis qu’au Québec la langue française doit être protégée et que des mesures d’encadrement doivent être mises en place en ce sens. Plusieurs éléments de ce projet de loi sont d’ailleurs positifs et l’OOAQ tient à signifier son soutien auprès des instances gouvernementales dans le déploiement de celui-ci.
Toutefois, certains articles du projet de loi no 96 sont à risque de poser préjudice au public, notamment puisqu’ils viennent limiter l’accès à des services optimaux en orthophonie pour des personnes dont le français n’est pas la langue maternelle, tout en complexifiant l’exercice même de la profession d’orthophoniste et en posant un défi supplémentaire aux candidates et candidats à la profession dont le français n’est pas la langue maternelle. L’Ordre est d’avis que des corrections doivent être apportées et que des clarifications sont nécessaires.
« Pour évaluer et bien intervenir auprès d’un enfant ayant des difficultés sur le plan du langage oral ou écrit, l’orthophoniste doit impérativement avoir une excellente maîtrise de la langue parlée par celui-ci. »
L’Ordre est consulté et amené à se positionner dans divers dossiers dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation. Ces contenus sont rassemblés au même endroit.