Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
Les orthophonistes et les audiologistes doivent souvent travailler en équipe au bénéfice de leurs clientes et clients. Ainsi, des évaluations conjointes ou des rencontres de partage d’informations pour établir des plans d’intervention multi ou interdisciplinaires sont réalisées. Mais qu’en est-il de la rédaction des rapports et des notes sur l’évolution lorsqu’une personne est vue par plus d’une professionnelle ou d’un professionnel à la fois ?
D’entrée de jeu, il est à noter que la production d’un rapport interdisciplinaire ne contrevient pas aux normes des ordres professionnels[1]. Cela étant, dans un contexte interdisciplinaire, ce rapport doit :
Enfin, le format que prendra ce rapport interdisciplinaire ne peut être édicté par les ordres professionnels puisqu’il s’agit plutôt d’une prérogative des établissements qui pourront, avec les professionnelles ou professionnels ayant une implication, établir les paramètres d’un tel document.
Il est à noter que, lors de la rédaction conjointe de rapports d’évaluation, certaines parties pourraient être communes, notamment :
De plus, il est important que :
De la même façon, dans les cas de rédaction conjointe de notes sur l’évolution, s’il y a révision de la conclusion professionnelle, il est recommandé qu’il y ait une section séparée et bien identifiée pour chaque professionnelle concernée ou professionnel concerné, afin qu’elle ou il puisse y confirmer ou réviser sa conclusion professionnelle en lien avec son champ d’expertise.
L’Ordre encourage la collaboration interprofessionnelle. La pleine utilisation des compétences des professionnelles et professionnels dans leurs champs d’exercice respectifs contribue à l’atteinte de résultats de santé optimaux pour les personnes nécessitant un travail conjoint. Tous les gestes professionnels posés dans un tel contexte doivent s’effectuer dans le respect des champs d’exercice et de compétence de chaque discipline, pour la protection de la clientèle et pour l’efficacité des interventions.
[1] Ordre des diététistes nutritionnistes du Québec, Ordre des ergothérapeutes du Québec, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec, Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec, Ordre des psychologues du Québec, Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, lettre interordre juin 2021
Référence : Code de déontologie de l’OOAQ (article 63)