Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
Une recommandation est un avis, un conseil ou une suggestion ayant pour but de guider la cliente, le client ou les personnes l’entourant.
Les recommandations doivent être explicites, réalistes et ciblées. Elles doivent tenir compte des besoins identifiés à la suite de l’évaluation et sont tributaires des contraintes des milieux et des ressources. Dans certains cas, il est pertinent de spécifier la personne responsable de mettre en œuvre la recommandation. Par exemple, il se pourrait que ce soit la cliente ou le client qui ait la responsabilité de faire des démarches pour l’obtention d’un rendez-vous.
Les recommandations peuvent être, sans s’y limiter :
Quelques professionnelles et professionnels précisent dans leurs recommandations la fréquence du suivi à assurer. Le jugement professionnel, basé sur les données probantes, peut amener à formuler des recommandations pour une réévaluation ou sur la fréquence idéale du suivi, mais il appartient à la personne qui portera le dossier de l’actualiser. En fait, la fréquence sera à déterminer par l’orthophoniste ou l’audiologiste qui prendra la cliente ou le client en charge, en fonction des ressources disponibles, des priorités du milieu et des disponibilités de la cliente ou du client.
Il existe différents programmes de soutien financier ou de réadaptation pour aider la clientèle. Par exemple, l’Agence du revenu du Canada propose un crédit d’impôt pour personnes handicapées et Retraite Québec offre le supplément pour enfant handicapé. Des établissements déterminent aussi des critères d’admissibilité à leurs services ou aux programmes de réadaptation. Ce sont les organismes qui déterminent les critères d’admissibilité dans ces situations. Dans la demande, il est primordial de bien identifier la ou les problématiques de la cliente ou du client, de conclure sur ses difficultés et de déterminer les actions qui pourraient être prises via le plan d’intervention en fonction des besoins et des impacts fonctionnels vécus par la cliente ou le client.
Le classement est une décision pédagogique qui devrait se prendre en équipe, avec l’élève ou ses parents et qui relève de la direction d’école. Il n’est pas du ressort de l’orthophoniste ou de l’audiologiste de préciser un niveau scolaire, une classe ou une école particulière dans ses recommandations. Il est cependant pertinent de faire état des besoins de l’élève en ce qui concerne le type de classe (classe à effectif réduit par exemple) ou le type d’adaptation à considérer et d’en discuter avec l’équipe-école et les parents.
Dans un but d’organisation des services et d’identification administrative des élèves handicapés en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), le ministère de l’Éducation (MEQ) a défini des codes de difficulté (34 : déficience langagière ; 44 : déficience auditive, notamment) pour la déclaration annuelle des effectifs. Toutefois, ces codes relèvent de la compétence des directions d’école. Il n’appartient ni aux orthophonistes ni aux audiologistes de préciser un code de difficulté dans leurs recommandations. Il est bien évident que la direction d’école doit consulter les professionnelles concernées ou professionnels concernés (ou leur rapport) pour bien interpréter la conclusion, mais c’est elle qui déclare la clientèle au MEQ et c’est elle qui est responsable de la déclaration des effectifs et de la validation annuelle des élèves handicapées et handicapés de son école.
Référence : Règlement sur les dossiers et la tenue des bureaux de l’OOAQ (article 3 alinéa 6)