L’inspection professionnelle est un des moyens permettant à l’Ordre de remplir sa mission de protection du public.

L’Ordre est conscient que le processus d’inspection peut être une source de stress pour les membres et tient à vous rappeler qu’il est basé sur une approche de prévention. En tout temps, si vous avez des questionnements ou des inquiétudes, le comité d’inspection professionnelle reste disponible pour vous répondre.

À cet égard et dans une optique de transparence, nous vous invitons à découvrir les faits saillants et les recommandations émises en 2023-2024 ainsi qu’un rappel des étapes du processus.

Faits saillants

Le processus d’inspection

Ce processus débute généralement par la complétion d’un questionnaire initial d’autoévaluation (QIA) qui doit être accompagné d’un rapport d’évaluation récent (pour les membres cliniciennes et cliniciens) et par la mise à jour du registre d’activités de développement professionnel. Ces moyens permettent de colliger plusieurs informations, notamment sur le raisonnement clinique, le respect des lois et règlements de l’Ordre et la mise à jour des connaissances et compétences des membres. Les informations colligées à cette étape peuvent être considérées comme suffisantes pour mettre fin à l’exercice d’inspection.

D’autres situations peuvent nécessiter un complément d’information par entrevue ou par visite. Voici quelques exemples de situations nécessitant une telle rencontre :

  • la transmission de données incomplètes ou imprécises par le QIA;
  • le besoin de l’inspectrice ou l’inspecteur de valider ou obtenir davantage d’informations;
  • des préoccupations sur certains éléments de la pratique.

À cette étape, le fait de poursuivre l’exercice d’inspection ne peut être considéré comme une indication que des lacunes ont été identifiées, notamment en raison du fait que la collecte de données n’est pas jugée complète.

Les recommandations émises

À la suite d’une inspection, quelle qu’en soit la modalité, le comité d’inspection professionnelle (CIP) prend acte du rapport de l’inspectrice ou de l’inspecteur et transmet sa décision à la ou au membre. Cette décision inclut les recommandations à mettre en application, lorsqu’il y en a, dans un but d’amélioration continue.

Parmi les thèmes les plus fréquemment abordés dans les recommandations qui réfèrent au profil de compétences nationales pour l’orthophonie et à la politique de développement professionnel, on retrouve :

  • la rédaction des synthèses ou rapports d’évaluation permettant de comprendre les liens entre les diverses données recueillies et d’apprécier le profil de la cliente ou du client;
  • la sélection et la priorisation des objectifs d’intervention en lien avec le portrait clinique et les besoins actuels de la clientèle, écrits dans un langage accessible lorsqu’ils se retrouvent dans des documents transmis à de tierces personnes;
  • le non-respect de certaines exigences spécifiques de la politique de développement professionnel de l’OOAQ, soit :
    • les critères de sélection des activités;
    • le nombre d’heures minimal à effectuer dans chacune des trois catégories d’activités;
    • les réponses aux questions de réflexion devant démontrer le lien entre l’activité, le besoin identifié et l’intégration dans la pratique.
orthophoniste

En audiologie, les recommandations en lien avec le profil de compétences nationales pour l’audiologie les plus fréquemment transmises sont en lien avec :

  • la rédaction de l’interprétation des résultats obtenus permettant d’apprécier le profil de la cliente ou du client;
  • la formulation d’une conclusion audiologique permettant de comprendre les incapacités auditives, les limitations ou impacts fonctionnels en réponse au motif de consultation et mandat donné par la cliente ou le client;
  • l’identification des outils et ressources permettant à la cliente ou au client d’accéder aux services et au soutien nécessaires.