À partir du 30 octobre 2024, les demandes anticipées d’aide médicale à mourir seront possibles. En juin 2023, la Loi concernant les soins de fin de vie a été modifiée pour permettre notamment les demandes anticipées d’aide médicale à mourir (DAAMM). Plus précisément, on distingue deux types de demande d’aide médicale à mourir : 

  • la demande contemporaine, formulée en vue de recevoir ce soin à court terme; 
  • la demande anticipée, formulée en vue de recevoir ce soin après que la personne soit devenue inapte à la suite d’une maladie grave et incurable menant à l’inaptitude à consentir aux soins (par exemple, la maladie d’Alzheimer). 

C’est dans une optique de collaboration avec les médecins, les infirmières praticiennes spécialisées et les infirmiers praticiens spécialisés (IPS) que l’Ordre encourage les orthophonistes et les audiologistes à offrir leur expertise lors de l’évaluation de l’aptitude à consentir d’une personne et de sa capacité à exprimer ses dernières volontés. Les difficultés de communication présentes chez les patientes et patients posent généralement un grand défi au personnel soignant. Établir un lien de confiance et un échange conversationnel réussi est essentiel lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi délicat que l’aide médicale à mourir (AMM). Les orthophonistes et les audiologistes peuvent soutenir les médecins, les IPS et l’équipe de soins à identifier les meilleures stratégies pour aider les personnes à comprendre les conditions de l’AMM et à exprimer leur volonté. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le mémoire de l’Ordre « Communiquer jusqu’à son dernier souffle » publié en août 2021 dans le cadre des travaux parlementaires sur l’AMM.

Lire le mémoire