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Plus de 500 000 Canadiennes et Canadiens vivent avec des déficits cognitifs ou de la démence. Selon les estimations, ce sera 937 000 personnes d’ici 2031. Les études soulignent que la prise en charge de ces personnes, principalement assurée par leurs proches, peut entraîner des difficultés de communication dès les premiers stades de la maladie. Ces difficultés peuvent avoir des effets dévastateurs sur la relation entre les personnes aidantes et aidées, provoquant frustration et comportements perturbateurs, et entraînant une diminution du bien-être psychologique, voire de la détresse.
Issu de la recherche, le projet-pilote AID-COM propose un programme intensif en orthophonie pour améliorer la communication entre les personnes atteintes et leurs proches. Destiné aux individus qui présentent un trouble neurocognitif majeur à un stade précoce et qui sont suivis à la clinique de cognition de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM), ce projet pourrait éventuellement être étendu et ainsi soutenir une plus large clientèle.
L’équipe au cœur de cette recherche est composée de deux orthophonistes Sophie Chesneau, professeure et directrice du département d’orthophonie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et Michelle Mekary, coordonnatrice en clinique du service d’orthophonie et d’audiologie de l’IUGM, et de la chef de services des activités professionnelles à l’IUGM, Lara Willett.
L’OOAQ reconnaît l’esprit collaboratif, les efforts déployés et les recherches réalisées par mesdames Sophie Chesneau, Michelle Mekary et Lara Willet. Le projet AID-COM aura des impacts significatifs pour les personnes vivant avec des troubles neurocognitifs, ainsi que leurs proches.